Importance du visuel  

Un verre translucide aux reflets blancs, de contenance limitée et fin, permet de bien observer le vin. La vue du vin transmet beaucoup d’informations au dégustateur expérimenté, mais il faut d’abord qu’elle donne envie. Comme pour toute chose, l’emballage compte. Consciemment ou pas, un « beau » verre nous pousse à apprécier le vin. L’inverse aussi.

 

Forme requise

Certains aspects sont nécessaires. Un pied permet non seulement de pouvoir regarder le vin sans que la main n’obscurcisse le verre, mais aussi de ne pas le réchauffer. Une taille évasée donne une chance au vin de mieux s’aérer. Enfin un resserrement de la partie supérieure concentre les odeurs. (Tentez de humer un vin dans un verre à martini en forme de Y !).

 

Que de verres !

Les verriers proposent un type de verre pas région viticole ou par cépage. En effet, certaines caractéristiques du goût (acide, amer, sucré…) tendent à être mieux perçues dans certaines régions de la bouche et de la langue. Or, la forme d’un verre peut diriger le vin vers le bout ou le centre de la langue et donc ainsi en modifier sa perception. Un des verriers les plus célèbres a ainsi créé un contenant particulier pour le… Coca-cola. Surprise, le goût du soda devient alors plus marqué.

 

Alors combien ?

Inutile pour autant d’acheter 3 nouvelles étagères. Pour boire ses vins, 4 ou 5 types suffisent. Un verre à vin rouge (voir un pour le bordeaux, un pour le bourgogne), un verre à vin blanc, une flûte pour les effervescents et un pour les vins doux. Par contre, pour un exercice de dégustation, utilisez systématiquement un même verre « neutre » (Il existe un verre ISO aussi appelé INAO). Ceci permet une plus forte objectivité pour les comparaisons.