Éviter les contrefaçons

Si les égyptiens indiquaient parfois la provenance de leurs vins sur les amphores, la formalisation du concept est française et récente. En 1935 trop de « faux vins » inondaient le marché, on inventa alors l’appellation d’origine contrôlée et un organisme pour les définir. (En 1990 ce fut étendu à la nourriture traditionnelle. En 1992 l’Europe copia le système).   Aujourd’hui trois niveaux existent pour les vins.

 

Vin de France

C’est le moins contraignant (l’ancien « vin de table »). Le vin peut-être fait partout sur le territoire, porter le nom du (ou des) cépage(s) ainsi que le millésime. Ce niveau devait contrer les « vins de cépage » du nouveau monde mais compte en finale pour très peu de la production française. À priori les vins y sont les moins qualitatifs. Toutefois certains excellents vignerons excentriques n’adhérant pas au cahier des charges des autres niveaux voient leurs vins déclassés par défaut dans ce niveau. Il peut donc receler quelques perles.

 

Indication Géographique Protégé (IGP)

C’est le niveau intermédiaire. Pour chaque IGP un cahier des charges définit les règles à suivre et garantit le lien avec le terroir (sol, microclimat et "recette"). Des contrôles ont lieu et les règles sont moins contraignantes que pour le niveau supérieur.

  

Appellation d’Origine Contrôlée (AOC)

C’est le niveau le plus exigeant avec également cahiers des charges et organismes certificateurs tiers. Au niveau européen on parle d’appellation d’origine protégée (AOP). On trouve les équivalents en Espagne : DO (Denominación d’ Origen), DOCa Denominación de Origen Calificada, en Italie : DOC (Denominazione di Origne Controllata), DOCG (Denominazione di Origine Controllata e Garantita)... 

Une indication géographique (IGP ou AOC) n'est pas la certitude que le produit soit "meilleur", mais il l'est bien souvent.