Terroirs

Sauternes et Barsac
Ici aussi, l’hiver a été pluvieux mais assez doux ce qui a amené un débourrement précoce et une avance perdue avec un printemps froid et un début avril marqué par le gel. La floraison s’est bien passée mais le mois de juin particulièrement pluvieux a engendré coulure et pression parasitaire. Le Botrytis était finalement bien installé et les vendanges se sont très bien déroulées pour produire des vins liquoreux de belle facture, mais en très, très faible quantité !
Saint-Emilion et Pomerol
Ces deux vignobles voisins et cousins n’échappent pas à la règle : hétérogénéité à tous les étages ! Sans doute le millésime le plus difficile depuis 2013. Mais 2021 a été sauvé par son cycle végétatif inhabituellement long débuté avec un débourrement début avril, et des dates de vendanges qui se sont échelonnées jusqu’à la mi-octobre, grâce à un ensoleillement plus que nécessaire. Cette situation a évidemment plus profité aux cabernets qu’au merlot, si présent en Libournais. Etat des lieux !
Graves et Pessac-Léognan
Ces appellations du sud de Bordeaux ont connu un hiver doux et un débourrement précoce avec les conséquences que l’on connaît début avril. La fin du cycle, plus calme, permit de récolter des raisins sains et d’élaborer un millésime de faible volume mais qui propose de belles qualités. Les blancs sont frais et très aromatiques. Les rouges montrent plus de disparités mais avec un fruit intéressant et beaucoup de croquant.
Au royaume des IGP, les Pays d’Oc sont rois
De la Camargue à la Côte Vermeille, les Pays d’Oc IGP occupent 120 000 hectares. Un vaste territoire sur lequel près de 20 000 vignerons œuvrent à produire des vins qui affichent fièrement les couleurs d’un sud ensoleillé à l’échelle nationale et internationale.
Primeurs de Bordeaux : Haut-Médoc et Médoc 2021
Ces deux appellations très vastes couvrent quasiment l’ensemble de la péninsule, avec par définition des configurations radicalement différentes; fortement accentuées par l’effet millésime. Notre sélection est très restreinte, dans l’optique de ne vous présenter que les meilleurs - à ce stade - de cette année compliquée.
La Bourgogne à petits prix
Montrachet, Romanée Conti, Chambertin… ces grands crus bourguignons régulièrement classés parmi les plus inaccessibles, font rêver les amateurs du monde entier depuis la nuit des temps. Pourtant, la région est loin de se limiter aux flacons prestigieux. Focus sur le versant plus méconnu des vins locaux : les Bourgognes « génériques », qui ont aussi une histoire de terroir à raconter.
Le Roussillon veut conquérir le grand export
Les Pyrénées-Orientales se placent au quinzième rang des régions françaises productrices. Avec un savoir-faire et une diversité rare, les vins secs et doux du Roussillon ont l'ambition de conquérir le grand export en valeur, sans négliger les tendances.