Terroirs

Cahors, de plain-pied dans le XXIe siècle

En 1971, Cahors obtenait l’Appellation d’origine contrôlée avec un vignoble de 500 hectares. Un demi-siècle plus tard, cette référence du sud-ouest de la France recense près de 4 500 hectares en production sur 45 communes. Un vrai bond en avant qui symbolise une réelle réussite…

Une boucle du Lot proche du village d'Albas

Une boucle du Lot proche du village d'Albas.

 

 

Nichée dans un méandre du Lot, la ville de Cahors dévoile ses monuments hérités de l’Antiquité et du Moyen-Age au milieu des collines escarpées et des hauteurs arides des causses. Derrière le patrimoine historique se greffe un vignoble riche en histoire et en tradition, reflet d’un patrimoine culturel hors norme. Créée en 1971, l’Appellation d’origine contrôlée (AOC) Cahors fait suite à l’ancien statut de Vin délimité de qualité supérieure (VDQS). Au cœur du Quercy, célèbre pour ses truffes et son foie gras, autres spécialités de la région, le malbec est devenu incontournable. Méconnu encore il y a seulement vingt ans, ce cépage à la couleur noire, charmeur et authentique est devenu une vraie tendance sur tous les continents. Originaire de Cahors, il intervient à hauteur de 70% minimum dans chaque cuvée, auquel peuvent être ajoutés le merlot et le tannat, mais toujours dans une limite de 30% maximum. Avec une lecture simple dans l’offre commerciale et une production unique de rouges, l’appellation tire profit de l’identité d’un cépage typique et de terroirs différents, déjà plébiscités par le roi de France, François Ier, au XVIe siècle. Ces atouts s’accompagnent d’une politique de prix raisonnable et d’un large choix dans les cuvées et les styles, avec des vins typés et authentiques qui séduisent par la richesse et la puissance de leurs arômes et la générosité de leurs tanins. Vinifiés avec talent et savoir-faire, ces vins du XXIe siècle constituent un parfait rebond après l’ère des Cahors rustiques des années 1980, pour tutoyer l’excellence de ses prestigieux voisins de Bordeaux et des autres appellations du Sud-Ouest.

 

 

Château Eugénie : richesse et variété

Nichées sur les terrasses de la vallée du Lot, en demi-coteaux et sur les plateaux du Causse, les vignes du Château Eugénie bénéficient d’un remarquable ensoleillement et d’une belle diversité de sols qui transmet aux vins leur identité. Fruit d’une longue lignée de vignerons passionnés, il appartient selon les archives départementales à la famille Couture depuis 1470, celle-ci en ayant fait une référence absolue de l’appellation. « Le malbec est reconnu internationalement et il a une vraie identité à Cahors », explique Jérôme Couture. « C’est un cépage phare du sud-ouest, avec une vraie notoriété à l'international ». Les ventes à l'export, représentant 20% des volumes, essentiellement vers le Canada, les États-Unis et en Europe. Ce succès est symbolisé par quatre cuvées de référence, Tradition, souple et fruitée, Tsar Pierre Le Grand, gourmande, Réserve de l'Aïeul, structurée et typée et Haute Collection, soyeux et complexe.

 

Jérôme Couture dans son domaine

Jérôme Couture dans son domaine.

 

 

Château Vincens : un savoir-faire familial

L’histoire de ce domaine référence débute en 1919 par l’achat d’une première parcelle de vigne par Prosper Vincens à son retour de la première guerre mondiale. En 1982, Michel et Danièle Vincens décident de quitter la cave coopérative à laquelle ils livrent le raisin depuis des années, pour se lancer dans la grande aventure de l’élaboration de leur propre vin. Ils créent le Domaine des Vincens, devenu quelques années plus tard le Château Vincens, qui aujourd’hui s’étend sur 43 hectares de vignes plantées sur des plateaux à dominante calcaire à 300 mètres d’altitude, surplombant la vallée du Lot. A la tête du domaine, Isabelle Vincens et son frère Philippe, troisième génération de vignerons, ont contribué à l’agrandissement du domaine et à sa notoriété en alliant performance technologique, respect du terroir et élégance des plus grands malbec. « Le malbec constitue un vrai atout à l'exportation », décrypte Philippe Vincens. « Il est mondialement connu, en partie grâce aux vins de Cahors, mais aussi grâce aux colossaux investissements des grandes maisons argentines aux quatre coins du monde. Aujourd'hui, nos importateurs sont heureux de pouvoir faire découvrir à leurs clients son berceau, Cahors. Les styles étant bien différents, il est séduisant pour eux de mettre ces produits en parallèle ». Abordables, modernes, équilibrées, ces vins s’inscrivent plus dans une complémentarité qu’une véritable concurrence et un séduisant complément de gamme à l’export qui représente ici 40% de la production.

 

Michel Vincens, Fondateur du Château Vincens avec sa femme Danièle en 1982

Michel Vincens, Fondateur du Château Vincens avec sa femme Danièle en 1982.

 

 

Philippe Vincens

Philippe Vincens.

 

 

Vignobles Pelvillain : le malbec en héritage

« J'ai la vigne dans le sang, je serai vigneron ». Figure incontournable des vins de Cahors, Didier Pelvillain a rejoint en 1978, ce vignoble familial créé au XIXe siècle, avant d’en prendre la tête en 1993, avec ses deux frères Arnaud et Francis. En 2013, ils acquièrent le Château du Théron, ce qui porte à 52 hectares la totalité de leurs vignobles, complétés d'une maison de négoce. Depuis 2018, Didier Pelvillain reste seul aux commandes de ce domaine référence. Grand Maître de la Confrérie du Vin de Cahors, il œuvre sans cesse à la promotion et à la découverte pour le plus grand nombre, des vertus de l’appellation. « Les vignerons ont fait un gros travail dans leurs vignes et dans leurs chais de vinification pour extraire le meilleur du malbec et de ses terroirs », explique-t-il. « Le très bon rapport qualité prix est un réel atout, en particulier à l'export. Cahors est une petite appellation avec un cépage roi, mais qui passe encore en France pour un vin costaud très tannique. Il faut être très actif et réactif pour communiquer, faire connaître le renouveau de nos vins et garder notre place au coeur des grands vignobles français ». Le domaine est présent sur trois terroirs de l’appellation : les Terrasses du Château du Port et les Causses de Cénac à Albas et les Coteaux du Domaine du Théron à Prayssac. « La plupart de nos marchés en place sont stables avec 30% à l'export, reprend Didier Pelvillain. Cependant, les effets des différentes crises qui touchent la France et l'Europe se font quelque peu ressentir cette année ». Mais cela n’impacte pas la qualité de la production, toujours au sommet.

 

 

Didier Pelvillain dans ses vignes

Didier Pelvillain dans ses vignes.

 

 

Didier Pelvillain dans son domaine

Didier Pelvillain dans son domaine.

 

 

Château de Gaudou : le malbec pour pivot

Avec ses pigeonniers comme inscrits dans la tradition du Quercy, le château de Gaudou domine un vignoble de 60 hectares. Septième génération de vignerons de ce domaine familial, Fabrice Durou conduit depuis 2000 l'exploitation. Avec une exigence hors pair et une recherche constante de la qualité, il a choisi de diminuer les rendements et les interventions au chai, afin d’optimiser la production de vins d'exceptions. « La devise de notre maison est de communiquer de l’émotion, de la convivialité et du partage », rappelle Fabrice Durou. « Nous sommes la version de l’ancien monde, où le malbec pousse dans son terroir d’origine avec un cahier des charges collectif très restrictif, cultivé dans des us et coutumes ancestraux qui lui donnent une dimension de Cru à l’échelle de la planète ». Fort de ce gain de renommée acquis au fil du temps, le malbec est devenu un vrai atout à l’export, avec pour le Château de Gaudou, des cuvées qui séduisent par leur fraicheur, leur fruit, leur gourmandise et une vraie diversité de goûts.

 

Château de Gaudou

Château de Gaudou.

 

 

Château de Gaudou : émotion, convivialité et partage

Château de Gaudou : émotion, convivialité et partage.

 

 

« Le malbec reste le pivot de ce travail dans lequel nous apprenons tous les jours à faire mieux », reprend Fabrice Durou. « Les vignerons de la région sont très dynamiques sur la vente directe aux particuliers à travers les grands salons en France et à l’étranger. Les producteurs sud-américains sont très liés avec le marché nord-américain, ce qui a fait connaitre le malbec du nouveau monde. Cela nous a ouvert encore plus d’opportunités sans en être les initiateurs, avec des vins accessibles autant pour un large public que pour des connaisseurs ».

 

Fabrice Durou dans ses vignes

Fabrice Durou dans ses vignes.

 

 

Clos Triguedina : un maître du malbec

La famille Baldès

La famille Baldès.

 

 

Berceau de la famille Baldès depuis 1830, le Clos Triguedina exprime à merveille le terroir de Cahors comme un patrimoine chargé en histoires d’hommes et de vins, et un site où les pèlerins de Saint-Jacques-de-Compostelle avaient pour coutume de se restaurer. Il constitue l’apogée du travail de 7 générations de vignerons qui ont assuré la continuité et le développement d’un domaine souvent identifié comme une entité fondatrice de l’appellation. Jean-Luc Baldès assure avec son épouse Sabine, cette continuité familiale à la tête du domaine. Régulièrement célébré par la presse et primé par les jurys des concours nationaux et internationaux, ils ont conduit leurs cuvées au sommet de l’appellation. « Les Cahors bénéficient d’une amélioration qualitative en continu depuis plusieurs décennies avec un développement commercial porté par les domaines viticoles qui prospectent », considère Sabine Baldès. « Le malbec constitue un vrai atout à l’export, mais il n’est pas toujours le seul angle d’approche. On peut mettre en avant le savoir-faire du vigneron, l’histoire, la famille ou encore les terroirs. Notre dynamique commerciale est reconnue pour la régularité de la qualité des vins et pour la diversité de la gamme ». Le domaine se distingue par des cuvées modernes mais aussi de tradition, puissantes mais aussi élégantes avec des prix accessibles. « Un grand vin c’est un vin qu’on peut boire jeune et qu’on peut garder longtemps », affirme Jean-Luc Baldès. « Nous sommes spécialistes des vins de longue garde. En 2021 nous avons offert à nos clients des bouteilles et des magnums de Clos Triguedina 1971, pour les 50 ans de l’appellation ».

 

Jean-Luc Baldès teste ses vins

Jean-Luc Baldès teste ses vins.

 

 

Jean-Luc et Sabine Baldès en dégustation

Jean-Luc et Sabine Baldès en dégustation.

 

 

Château Nozière : l’atout terroir

Idéalement situé sur les terrasses ensoleillées de la commune de Vire-sur-Lot, ce vignoble de 55 hectares figure parmi les plus beaux terroirs du vignoble de Cahors. Sur une mosaïque de parcelles, Claude Guitard et son fils Olivier, cultivent le malbec, encore appelé côt ou auxerrois, qui donne la typicité aux cuvées. « Notre objectif consiste à comprendre au mieux nos terroirs pour que le malbec puisse exprimer pleinement son potentiel », estime Olivier Guitard. « La réussite du Cahors provient en grande partie du dynamisme des vignerons. Il existe une grande variété de type de vins produits et de modèles de production. Tout cela conduit à une certaine émulation entre producteurs, avec une bonne notoriété acquise depuis quelques décennies. Le malbec s’est imposé comme une carte d'entrée dans beaucoup de pays. Il permet de compenser le manque de reconnaissance de notre petite appellation à l'étranger ». Avec un savoir-faire remarquable, Claude et Olivier Guitard oeuvrent comme deux alchimistes de l’excellence. « Nous essayons de connaître au mieux notre cépage et surtout nos terroirs pour créer une gamme de vins cohérente », reprend Olivier Guitard. « Nous recherchons de belles maturités pour obtenir des vins fins, digestes avec des tanins soyeux et pas d'astringence même sur les cuvées les plus puissantes. Il existe des opportunités réelles sur le marché export qui ne sont d'ailleurs peut être pas totalement exploitées à ce jour ».

 

Claude Guitard et son fils Olivier

Claude Guitard et son fils Olivier.

 

 

La famille Guitard

La famille Guitard.

 

 

Château Famaey : l’export en ligne de mire

Au cœur de l’appellation Cahors, le Château Famaey dévoile ses 40 hectares de vignes, situés sur les terrasses de la vallée du Lot. Le vignoble bénéficie d'un sol exceptionnel d'argile et de graves et d'une abondance de rayons de soleil. La sélection parcellaire sur les différentes terrasses permet d’exprimer pour chaque cuvée la diversité du terroir et de son histoire. Arrivés en Quercy en 2000, en provenance de leur Belgique natale, Luc Luyckx et son associé Marc Van Antwerpen sont vite tombés sous le charme de la région.

 

Luc Luyckx et son fils Maarten

Luc Luyckx et son fils Maarten.

 

 

Engagés et certifiés HVE niveau 3 (Haute Valeur Environnementale) depuis 2019, le soin permanent de leurs vignes et le respect de la nature constituent les piliers de leurs processus d’élaboration avec un contrôle soigneux des rendements dans le but de produire un raisin riche, vertueux et authentique, avec une vendange naturelle des meilleures parcelles. Depuis 2007, Maarten Luyckx, tout aussi passionné que son père Luc, assure les vinifications et s’attache à faire progresser le domaine familial chaque jour un peu plus. « La réussite des Cahors s’explique notamment par l’arrivée d’une nouvelle génération de vignerons qui visent surtout la qualité », commente-t-il. Les Argentins ont fait un marketing énorme autour de notre cépage d’origine et l’ont fait connaître mondialement. Maintenant nous pouvons profiter de cette publicité avec notre malbec qui constitue un atout à l’export avec l’image d’un savoir-faire à la française ». Le domaine produit des cuvées classiques avec des vinifications traditionnelles puis des élevages en cuves béton et barriques et des cuvées plus modernes sur le fruit avec des élevages en jarre et amphores. Parmi elles, 70% sont dédiées à l’export en Chine, au Vietnam, aux Etats-Unis et en Belgique qui constituent les plus gros marchés.

 

Luc Luyckx dans son chai

Luc Luyckx dans son chai.

 

 

La famille Luyckx

La famille Luyckx.

 

 

Château Lamartine : finesse et fraîcheur

L'équipe du Château Lamartine

L'équipe du Château Lamartine.

 

 

La belle histoire de ce fleuron des vins de Cahors commence en 1883. La construction de la maison d’origine, bâtie en lieu et place d’un chêne centenaire qui abritait les rendez-vous galants d’une certaine Martine, donne naissance par un habile raccourci au Château Lamartine. Ses 37 hectares plantés sur les plus vieilles terrasses de la vallée du Lot profitent d’une exposition sud, garante de la bonne maturité du malbec. Sur des terroirs d’argile et de calcaire, la famille Gayraud accorde le plus grand soin à la culture de ses vignes comme à l’élevage de ses vins. En 2016, Lise Gayraud et son frère Benjamin, quatrième génération de vignerons, ont pris la suite d’Alain et Brigitte leurs parents. « Notre tandem frère et sœur, dont nous avons même fait une cuvée, est notre force et nos terroirs sont notre richesse », analyse Benjamin Gayraud. « Ce principe passe par une viticulture toujours plus durable et des cuvées encore plus fines. Cette réussite s’explique aussi sans doute par la qualité des vins qui ne cesse de croître et grâce au malbec qui nous a donné un rayonnement international ». Il représente en effet une vraie opportunité à l’export, avec 50% des ventes, en particulier sur les marchés où les vins Argentins sont présents comme aux Etats-Unis et en Grande Bretagne, grâce à des importateurs fidèles depuis plusieurs années. « Le rapport qualité prix des Cahors est un atout incontestable, mais c’est plus vis-à-vis des grands vins français que des autres appellations du sud-ouest », observe Lise Gayraud. « Nous produisons 200 000 cols par an, avec une gamme de 4 références qui s’imposent par leur régularité, leur grande finesse et leur fraîcheur ».

 

Benjamin et Lise Gayraud du Château Lamartine avec leurs parents Alain et Brigitte

Benjamin et Lise Gayraud du Château Lamartine avec leurs parents Alain et Brigitte.

 

 

Lise et Benjamin Gayraud à la tête du Château Lamartine depuis 2016

Lise et Benjamin Gayraud à la tête du Château Lamartine depuis 2016.

 

 

Une histoire en train de s’écrire

Avec une production de 20 millions de bouteilles par an, Cahors tire comme on le voit le meilleur parti du malbec, dont elle est la capitale historique et le deuxième producteur du monde après l’Argentine. Cette identité liée à des terroirs particuliers et à ce cépage à la couleur noire, véhicule depuis maintenant quelques années une image de qualité, signe d’une vraie évolution qui a entraîné une demande croissante des clients. Avec un Cahors, le consommateur s’approprie un vin de caractère empreint de matière, équilibré, plein en bouche et raffiné ». « Plusieurs raisons expliquent cette réussite », analyse Armand de Gérard, directeur marketing et communication de l’Union interprofessionnelle du vin de Cahors. « Il y a tout d'abord un vrai travail de fond sur la qualité effectué par les vignerons dans les vignes et dans les chais depuis une vingtaine d'années. Le malbec est assurément un atout à l'export où il est très populaire, avec environ 35% des volumes, sur ses trois premiers marchés que sont le Royaume-Uni, les Etats-Unis et le Canada. Les exportations se développent également sur d'autres pays à plus faible volume ». La grande diversité de terroirs, calcaires, marneux, argilo-siliceux, sidérolithiques, le niveau de qualité générale et le potentiel de l'appellation à l'élaboration de grands vins en font indéniablement une locomotive de la région. Les Cahors se distinguent par ailleurs des autres grands vins rouges du sud-ouest ou d’Argentine, par leur fraîcheur et leur vivacité, qui donnent en bouche une sensation de légèreté très plaisante et qui en cave autorise un vieillissement remarquable. Leur palette d'expression est aujourd'hui très large, ce qui marque assurément le signe d'un grand vignoble et la concrétisation du travail engagé des vignerons dans la qualité, avec dès les années 1950 une singularité sur la sélection du malbec, la replantation d’un vignoble à densité élevée avec de très belle surfaces foliaires, puis un fort investissement dans l’hygiène et la qualité des vinifications dans des chais équipés de cuve inox et de contrôle des températures. « Aujourd’hui, l’âge de nos vignes est à son apogée avec une belle connaissance de l’association cépage-terroir », conclut Fabrice Durou du Château de Gaudou. Le quasi monocépage, avec au moins 70% de malbec, aurait pu constituer un inconvénient. Mais en fait, il fait aussi des vignerons de Cahors des experts dans sa culture et son élaboration. Et ce cépage unique nous réserve encore beaucoup de surprise tout particulièrement avec le réchauffement climatique.

 

Fabrice Durou, 7ème génération de viticulteur au Château de Gaudou vise à transmettre de l'émotion, de la convivialité et le sens du partage dans ses vins

Fabrice Durou, 7ème génération de viticulteur au Château de Gaudou vise à transmettre de l'émotion, de la convivialité et le sens du partage dans ses vins.