Appellation

Costières de Nîmes, Luberon, Ventoux : Trois identités peu communes
Situées dans le Rhône méridional, les appellations Costières de Nîmes, Luberon et Ventoux partagent une tradition viticole ancestrale remontant à l’Antiquité. Implantées dans des réserves naturelles de biodiversité, elles offrent à leurs visiteurs des paysages spectaculaires et une douceur de vivre bien méditerranéenne, que l’on retrouve volontiers dans l’expression généreuse de leurs vins. Nous avons sélectionné 6 domaines de qualité remarquable pour mettre en lumière les points communs de ces trois appellations, mais également ce qui fait leurs singularités.
Les Bordeaux 2021 : un immense puzzle
Ce millésime a connu, on le sait, une genèse très perturbée et la Gironde a cumulé une série d’événements climatiques qui ont pesé grandement sur le bon déroulement du cycle végétatif, les maturités, les rendements… Après de féroces gelées printanières, ce furent de terribles attaques de mildiou, puis un été frais et bien peu ensoleillé, sauvé par une arrière-saison plus clémente. Bref, un énorme travail dans les vignobles et une période de vendanges plus favorable ont permis de produire des vins corrects, quelquefois même grands, avec quand même une hétérogénéité importante d’une appellation à l’autre, voire d’une propriété à l’autre.
Graves : un terroir à prendre au sérieux
Les vins des « Graves » ne sont souvent connus que des amateurs éclairés. Ils donnent pourtant des vins typiquement bordelais, très accessibles financièrement et avec toute une gamme de profils. Présentation de l’appellation, et visite détaillée de quelques exploitations.
Sauternes et Barsac
Ici aussi, l’hiver a été pluvieux mais assez doux ce qui a amené un débourrement précoce et une avance perdue avec un printemps froid et un début avril marqué par le gel. La floraison s’est bien passée mais le mois de juin particulièrement pluvieux a engendré coulure et pression parasitaire. Le Botrytis était finalement bien installé et les vendanges se sont très bien déroulées pour produire des vins liquoreux de belle facture, mais en très, très faible quantité !
Saint-Emilion et Pomerol
Ces deux vignobles voisins et cousins n’échappent pas à la règle : hétérogénéité à tous les étages ! Sans doute le millésime le plus difficile depuis 2013. Mais 2021 a été sauvé par son cycle végétatif inhabituellement long débuté avec un débourrement début avril, et des dates de vendanges qui se sont échelonnées jusqu’à la mi-octobre, grâce à un ensoleillement plus que nécessaire. Cette situation a évidemment plus profité aux cabernets qu’au merlot, si présent en Libournais. Etat des lieux !
Graves et Pessac-Léognan
Ces appellations du sud de Bordeaux ont connu un hiver doux et un débourrement précoce avec les conséquences que l’on connaît début avril. La fin du cycle, plus calme, permit de récolter des raisins sains et d’élaborer un millésime de faible volume mais qui propose de belles qualités. Les blancs sont frais et très aromatiques. Les rouges montrent plus de disparités mais avec un fruit intéressant et beaucoup de croquant.
Au royaume des IGP, les Pays d’Oc sont rois
De la Camargue à la Côte Vermeille, les Pays d’Oc IGP occupent 120 000 hectares. Un vaste territoire sur lequel près de 20 000 vignerons œuvrent à produire des vins qui affichent fièrement les couleurs d’un sud ensoleillé à l’échelle nationale et internationale.