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Corse : De fameux rosés
Les rosés de Corse figurent parmi les belles pépites françaises à découvrir. Typiques d’un terroir hors norme, ils possèdent une forte identité aromatique grâce à des cépages autochtones, parfois assemblés à la syrah et au grenache. Face à la rude concurrence de leurs voisins provençaux, ils affichent des qualités remarquables qui ont tout pour séduire à l’export.
Ma Roumanie Contée
La viticulture roumaine est parmi les plus anciennes d’Europe, antérieure à l’ancienne Dacie où le culte de Sabazios pourrait avoir inspiré celui de Dionysos, qui serait né en Thrace. Les Grecs ont également apporté des vignes dans leurs colonies au bord la mer Noire entre 600 et 500 av. J.-C. Ces vignobles de l´actuelle Dobrogea étaient encore bien connus pendant la colonisation romaine.
Sur les chemins viticoles de Navarre
Longtemps restée dans l’ombre de la Rioja, sa prestigieuse voisine, la Navarre connaît depuis ces dernières années un développement important. Si sa réputation s’est d’abord forgée grâce à la qualité de ses rosés, elle est aujourd’hui très appréciée pour ses vins rouges, de plus en plus remarqués dans les concours internationaux. Et ce n’est pas un hasard si le mondial du vin de grenache se tiendra cette année à Olite, en Navarre.
"Terra Vitis" : la certification environnementale en pleine croissance.
De la vigne à l’embouteillage, Terra Vitis garantie la bonne traçabilité, la bonne organisation et la bonne conduite environnementale de l’exploitation viticole en agriculture raisonnée. Cette certification française fait de plus en plus d’adepte notamment parce qu’elle prend en compte les nouvelles normes de responsabilité sociétale.
Sauternes et Barsac
Ici aussi, l’hiver a été pluvieux mais assez doux ce qui a amené un débourrement précoce et une avance perdue avec un printemps froid et un début avril marqué par le gel. La floraison s’est bien passée mais le mois de juin particulièrement pluvieux a engendré coulure et pression parasitaire. Le Botrytis était finalement bien installé et les vendanges se sont très bien déroulées pour produire des vins liquoreux de belle facture, mais en très, très faible quantité !
Saint-Emilion et Pomerol
Ces deux vignobles voisins et cousins n’échappent pas à la règle : hétérogénéité à tous les étages ! Sans doute le millésime le plus difficile depuis 2013. Mais 2021 a été sauvé par son cycle végétatif inhabituellement long débuté avec un débourrement début avril, et des dates de vendanges qui se sont échelonnées jusqu’à la mi-octobre, grâce à un ensoleillement plus que nécessaire. Cette situation a évidemment plus profité aux cabernets qu’au merlot, si présent en Libournais. Etat des lieux !
Graves et Pessac-Léognan
Ces appellations du sud de Bordeaux ont connu un hiver doux et un débourrement précoce avec les conséquences que l’on connaît début avril. La fin du cycle, plus calme, permit de récolter des raisins sains et d’élaborer un millésime de faible volume mais qui propose de belles qualités. Les blancs sont frais et très aromatiques. Les rouges montrent plus de disparités mais avec un fruit intéressant et beaucoup de croquant.